L’art du feedback .. une belle recette!

Dans nos pays latin, particulièrement en France, nous avons du mal à donner du « feedback » sans que cela soit perçu comme une critique. Tout d’abord ,un feedback peut-être positif : ne nous en privons pas, c’est tellement agréable d’entendre ce que nous avons bien fait. Mais lorsque les choses ne vont pas comme il faut, il est essentiel de savoir l’exprimer. Pour ce faire, voici une bonne recette à consommer sans modération.

 

La transformation des entreprises : une nécessité pour tirer profit des nouvelles technologies

Dans un monde où tout change très vite, l’usage de l’Intelligence Artificielle dans des processus de plus en plus complexes de l’entreprise vient amplifier ce phénomène. Si d’aucun parle d’un effet de mode, la réalité est tout autre lorsque l’on regarde de plus près les gains de productivité ou les bénéfices obtenus par des technologies d’automatisation reposant sur l’intelligence artificielle et le Machine Learning (Robotic Process Automation en anglais).

Mais ne nous trompons pas de priorité : sans transformation profonde touchant à la gouvernance, au modèle d’organisation et de management de l’entreprise, les bénéfices risquent de se faire attendre.

Dans ce domaine, la France n’est pas en avance même si les sujets clefs sont sur la table. Un manque de préparation peut s’avérer douloureux pour les entreprises. Il convient alors de poursuivre ses transformations, voir même de les accélérer.

SOURCE

Nécessaire bienveillance, optimisme …. et authenticité

Si d’aucun continue à nous abreuver régulièrement de nouvelles désastreuses, de vision toujours négative des choses, et de noirceur, il est largement plus bénéfique de se concentrer sur les formidables opportunités que nous offrent un environnement en pleine mutation.

Comme évoqué dans un article précédent, « Votre futur se mesure à votre confiance ».

Le développement d’une bienveillance et d’un optimisme authentique sont très certainement 2 leviers important pour transformer nos organisations. La transformation digitale est une opportunité , alors saisissons-la!

https://bit.ly/2OXvq9n

 

Votre entreprise doit-elle devenir une plateforme?

[vc_row][vc_column][vc_column_text]GAFA, NATU ou encore BAT (Baidu, Alibaba, Tencent), sous ces 3 acronymes se cachent des leaders de l’économie numérique à la particularité commune : ce sont des plateformes.

Ce modèle d’entreprise impacte les chaînes de valeur d’un marché et bousculent les modèles d’affaires. Très offensives, quelques fois hégémoniques sur leur secteur, les plateformes amènent une autre culture, une autre vision du monde.

Entreprises digitales par excellence, elles exploitent les technologies numériques comme elles consomment de l’électricité. Pour l’ensemble des entreprises d’aujourd’hui, le digital est incontournable. Or, il ne suffit pas d’être digital pour devenir une plateforme.

Allez-vous vers ce modèle ?

Que vous soyez nativement digital ou entreprise traditionnelle, il est essentiel de bien comprendre les 4 spécificités principales des plateformes avant de franchir le pas.

1. Un Ecosystème associé à l’effet réseau

La plateforme tire toute sa valeur ajoutée des interactions qu’elle génère au cœur de son écosystème. Chaque acteur, tantôt utilisateur ou contributeur, interagit, consomme et produit, générant toujours plus d’utilisateurs et plus de valeur dans un cercle vertueux : c’est l’effet réseau.

Airbnb, sans avoir construit un seul mètre carré, propose au niveau mondial un nombre de chambres supérieur à celui de la chaîne Marriott. Son succès tient à la promesse d’une expérience utilisateur unique : se sentir comme chez soi n’importe où dans le monde. Il a réussi à construire un écosystème de loueurs et de locataires qu’il met en relation en se rémunérant sur toutes les transactions. Chacun, tour à tour loueur ou locataire, tire avantage du système, créant une offre de plus en plus grande et diversifiée, source de toujours plus de valeur.

2. Des données

La plateforme exploite les très gros volumes de données transitant dans son écosystème à des fins commerciales.

Une partie de ces données, disponibles en Open Data, permet à des acteurs externes de développer de nouveaux services, qu’ils interfacent à la plateforme en utilisant les fameuses APIs (Application Programming Interface) mises à leur disposition. L’autre partie des données est monétisée selon différents modèles de tarification innovants : de la vente de données brutes à celle d’indicateurs en passant par les encarts publicitaires ou encore la vente aux résultats.

La plateforme s’appuie sur des algorithmes pour exploiter les contenus collectés, extraire des informations, faire des associations ou des recommandations. D’une très grande puissance, ils régissent le comportement des utilisateurs et font partie intégrante de la stratégie de la plateforme. Les 19 algorithmes du moteur de recherche Google filtrent et classent les informations, avec un pouvoir d’influence considérable.

3. Gouvernance

Plus que la technologie, ou le digital, la plateforme se caractérise par un nouveau modèle de gouvernance. S’appuyant le plus souvent sur une structure hiérarchique aplatie et une organisation décentralisée, la plateforme fonctionne beaucoup en mode projet avec des équipes réduites et une forte délégation. Ces entreprises très agiles ont une véritable culture de l’expérimentation et du partage, où l’échec fait partie de l’expérience et la créativité est fortement encouragée.

4. Une infrastructure technologique

L’ère digitale dans laquelle nous vivons se caractérise par 3 phénomènes : la rapidité, la multitude et les données.

La rapidité à laquelle les changements s’opèrent, tirés par l’adoption rapide et l’usage de nouvelles technologies.
La multitude d’informations, d’opportunités, de bruits, d’échanges, de transactions résultant de l’interaction permanente, via internet, de centaines de millions de personnes dans le monde.
L’explosion du volume de données, de toute nature et de tout format, en provenance des réseaux sociaux, de mails, d’applications web ou de capteurs.
Les plateformes embrassent ces particularités et mettent en place une infrastructure mixant des solutions informatiques, de communication et technologiques puissantes au service de l’efficacité opérationnelle et de la croissance du business.

Source d’inspiration pour certains et de craintes pour d’autres, les plateformes impactent le business quel que soit le secteur d’activité. Grâce ou à cause d’elles, les entreprises sont toutes amenées à se remettre en question.

Faut-il devenir une plateforme ? Si vous vous reconnaissez dans les critères évoqués ci-dessus, vous avez les cartes en main. L’exploitation de vos données et votre capacité à innover deviennent capitales. Cela nécessite de capter rapidement de la valeur et de solidifier votre base de clients tout en développant votre écosystème afin d’enclencher une dynamique vertueuse. La collaboration avec des start-up peut accélérer la mise en œuvre de cette dynamique. C’est un véritable projet de transformation.
Si vous n’avez pas répondu positivement à la première question, demandez-vous alors si vous pouvez collaborer ou profiter de leur influence ? Pourquoi ne pas se positionner dans leur écosystème afin de bénéficier d’un effet de levier ? Par exemple, vous développez une interface pour vous connecter à une plateforme et étendre rapidement votre exposition au marché. Cela nécessite à minima de l’agilité et de la scalabilité pour absorber les effets induits.
Quel que soit la stratégie retenue, sa mise en œuvre peut s’inspirer des bonnes pratiques des plateformes à travers 4 Facteurs clés de succès :

Tous connectés. A tout moment, depuis n’importe quel appareil, que l’on soit employé ou client d’une plateforme, chacun doit pouvoir accéder au service ou aux informations dont il a besoin.
L’expérience utilisateur. L’exploitation des données est mise au service du client qui se situe au cœur de la priorité des plateformes. L’idée est de mieux le connaître, de lui simplifier la vie, d’anticiper ses besoins pour lui proposer une expérience unique et personnalisée avec la marque de l’entreprise.
Culture d’entreprise. Ces entreprises développent une véritable culture d’entreprise souvent véhiculée à travers une devise percutante et mobilisatrice. Cette culture se traduit notamment par l’organisation d’espaces ouverts favorisant l’intelligence collective. Cette dynamique est mise au service d’une stratégie et d’une vision claire et partagée.
Scalabilité. L’objectif d’une plateforme est d’atteindre une taille critique au plus vite, croître pour étendre ses services ou ses offres afin de capter toujours plus de clients. Pour ce faire, il lui faut être scalable, asseoir cette croissance très rapide sans impacter les coûts au risque de perdre en compétitivité.

Les plateformes, de plus en plus nombreuses, deviennent des acteurs économiques majeurs à prendre en compte, quel que soit le secteur d’activité. Ce phénomène doit amener votre entreprise à définir une stratégie claire d’adaptation à ces « barbares », tirant son inspiration des recettes qui font leur succès. Résister et assurer sa croissance en identifiant de nouvelles sources de revenus grâce à ces acteurs est sans doute une stratégie gagnante !

Groupe Plateformes Digitales.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Salon de la femme chef d’entreprise

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Venez nombreux au Salon de la femme chef d’entreprise. Retrouvez nous à la CPME Nationale, au 10 Terrasse Bellini à Puteaux à partir de 13H.

 

Programme : 2 plénières avec « L’entrepreneuriat féminin aujourd’hui » et « Des parcours de femmes » avec de nombreux témoignages. Vous avez également de nombreux stands avec des professionnels et des experts pour vous accompagner.

Inscrivez vous sur https://www.eaf-france.com/salonfemmechefd-entreprise[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

L’entreprise humaine et digitale

Notre société est en pleine mutation, de nouvelles technologies nous envahissent à une vitesse folle, de nombreuses innovations viennent nous challenger au quotidien. Les modes de consommation changent, nos comportements se modifient avec de nouveaux usages et nous courrons après le temps comme s’il était impossible de le ralentir.

Nous entrons dans une phase de changement permanent.

En tant que clients, nous sommes toujours plus tentés, séduits, sollicités par des offres personnalisées soigneusement élaborées pour répondre à toutes nos attentes. Notre niveau d’exigence est toujours plus grand pour avoir, au meilleur coût, ce que l’on veut, où l’on veut et au moment choisi.

Ces nouveaux comportements impactent fortement nos entreprises et nos façons de fonctionner tout en ajoutant une pression temporelle et financière forte. Nous devons continuer à vendre et produire quotidiennement de façon qualitative et quantitative tout en se transformant rapidement pour faire face à ces nouveaux défis, toujours plus nombreux et toujours plus vite.

Dans ce contexte, l’entreprise se dote de technologies pour l’aider à faire face à ces challenges. Ces technologies s’ajoutent les unes aux autres pour compléter le dispositif humain de l’entreprise avec la promesse de lui simplifier la vie, de lui apporter plus d’information, le tout pour être plus efficace et plus performant. Les collaborateurs jonglent avec les processus et les outils qui s’accumulent. Rarement repensés, au mieux dépoussiérés, ces processus souvent nécessaires, sont chargés d’obligations et de contraintes. Ces derniers amènent le collaborateur à fonctionner en mode « automatique », refoulant toute capacité de jugement et de responsabilisation.

Les outils sont choisis de façon minutieuse sur la base de nombreux critères nécessitant parfois des mois de travail alors même qu’une dizaine de nouvelles solutions aura eu le temps d’apparaître sur le marché. Les processus de décisions, eux-mêmes au cœur du dispositif de l’entreprise pour lui permettre d’avancer efficacement, sont souvent grippés, ralentis par une hiérarchie trop lourde.

Bref, au final, l’entreprise patine, les collaborateurs croulent sous les nombreuses tâches et souffrent en silence des nombreux dysfonctionnements. Les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes et les objectifs toujours plus ambitieux.

Les frustrations, les démotivations, les burn out, augmentent et les marchés autour de nous sont toujours plus actifs, plus compétitifs et plus agressifs.

Que doit-on faire ?

Les technologies sont omni présentes, le monde ne va pas ralentir, les innovations ne vont pas s’arrêter, bien au contraire, et les contraintes externes géopolitiques et environnementales ne vont pas se réduire !

La réponse est d’abord et avant tout HUMAINE : il faut remettre l’humain au cœur de nos entreprises et au centre de notre société.

L’humain, avec son cœur, doit guider nos choix plus que nos têtes et nos égos.

Je suis une fervente défenseur des nouvelles technologies. Toutefois, les technologies et les innovations doivent être mises au service d’un mieux-être, d’un mieux-vivre et d’un mieux-consommer. Elles doivent respecter l’humain et sa liberté d’être et de penser.

Les technologies et les innovations sont de formidables booster à condition que l’on ait repensé le cadre de leur usage et de leur application. Leurs usages requièrent une transformation que nous devons opérer à tous les niveaux de l’entreprise pour leurs permettre de réellement délivrer leurs promesses de simplicité, d’efficacité et de performance.

L’humain ne doit pas et ne peut pas être la variable d’ajustement de l’entreprise : elle est sa plus grande richesse et l’entreprise doit en prendre soin.

L’humain va justement permettre à l’entreprise de se transformer : ce n’est pas l’outil qui transforme l’entreprise, mais l’humain. C’est un humain responsabilisé, respecté, écouté et engagé, sous l’impulsion d’une intelligence collective en action, qui va déplacer les montagnes, contribuant à développer et dynamiser l’entreprise. Les outils et les technologies viennent augmenter l’humain dans ses capacités de penser et d’agir. Les innovations doivent contribuer à un monde meilleur sans aucun compromis avec la liberté humaine sous toutes ses formes.

Le pouvoir des intelligences collectives, individuelles et artificielles réunies sont le meilleur atout de nos entreprises et de notre société de façon globale. Nous devons prendre soin de les activer ensemble dans le sens du bien commun.

Comment faire ?

Au niveau de l’entreprise, il faut :

  • se repenser en réactivant l’intelligence collective,
  • libérer les énergies qui ne demandent qu’à s’exprimer,
  • remettre du sens dans ce qui est fait…
  • …et de l’efficience dans le quotidien,
  • restaurer la confiance, l’écoute et le respect,
  • enclencher l’acculturation digitale.

En un mot, il faut se transformer.

Ensuite, la voie est ouverte pour

  • cultiver la créativité,
  • remettre l’innovation au coeur de l’entreprise,
  • développer l’expérience collaborateur, et par symétrie des attentions,
  • développer l’expérience client,
  • repenser son eco-système,
  • se doter des nouvelles technologies pour amplifier et booster nos capacités, nos actions, et nos résultats.

L’entreprise performante de demain sera une entreprise humaine et digitale.